Développée sur quatre niveaux, l'école privilégie sa relation avec l'avenue et le socle des voies de chemin de fer. Elle évite le contact avec le talus de soutènement et le promontoire de la chapelle. Une passerelle permet la relation entre l'équipement et le site de l'église.

Orientée suivant l'axe nord-est/sud-ouest, l'école se concentre sur la partie sud-ouest du site. Ainsi un grand parterre végétal est ménagé entre la voie ferrée et le socle du bâtiment. Ce sol se prolonge sous la construction grâce aux pilotis qui révèlent la profondeur de l'édifice et en allègent l'effet de masse. Des failles verticales fragmentent les volumes, laissant entrer la lumière dans les circulations centrales de l'école. Elles complètent le travail en creux affirmé par la présence d'un cloître central. Plus qu'un patio, cet espace extérieur fédère les lieux d'exposition. La matérialité des façades joue avec les effets de filtres ou affirme leur caractère minéral.

Sur l'avenue Victor-Hugo, les architectes proposent un long mur de pierres et briques qui semble en lévitation au-dessus des quatre porches d'entrée. Côté voies ferrées, des pans d'aluminium habillent les façades et deviennent persiennes. En marge des salles regroupées autour du cloître, un bâtiment cylindrique accueille le petit auditorium surmonté des chambres d'étudiants.

Equipe : Souto Moura arquitectos, architecte mandataire ; Castelnau Ferri, architectes associés ; EGIS, BET ; Michel Sauvage, BET multimédia ; Sigma, BET acoustique ; Cabinet Frustie, économiste

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